Foot

Cahier 2013

Phase offensive, phase défensive

  • La phase offensive, c'est quand l'équipe a le ballon. On doit garder le ballon, et attaquer leur but.
  • La phase défensive, c'est quand l'équipe n'a pas le ballon. On doit reprendre le ballon et protéger notre but.

Tous les joueurs sont concernés par la phase offensive et défensive. Chacun à quelque chose faire dans chque phase pour aider l'équipe.

En général, l'équipe passe la moitié de son temps en phase offensive et l'autre moitié en phase défensive (*). Un joueur qui ne travaille qu'en phase offensive, joue la moitié du temps. C'est un demi joueur, il affaiblit l'équipe.

(*) En réalité, ca dépend de notre taux de possession de balle. si on domine, on peut avoir 70% de possession de balle (on est à 70% en phase offensive et 30% en phase défensive), c'est la tactique du Barca...


zones du terrain et missions offensive et défensive associées

On peut découper le terrain en 4 zones :

Voila ce que chacun doit faire dans chaque zone en fonction de la phase de jeu :

ZoneMission OffensiveMission Défensive
ProtectionJe sors la balle au plus viteJe bloque la ligne de tir du porteur, et j'essaie de lui reprendre la balle
ConservationJe remonte le ballon sans le perdre (j'écarte le jeu)Je me repli devant la zone de protection et j'essaie de récupérer la balle sans me faire passer (je resserre le jeu)
DéséquilibreJe trouve un chemin vers la zone de finitionJe fais un pressing haut en avancant sur le porteur sauf la charnière et les lateraux qui font un repli défensif
FinitionJe trouve une ligne de tir et je frappeJ'essaie de reprendre la balle au porteur sauf la charnière, les lateraux et le meneur qui font un repli défensif

Ce tableau est utilisé pour l'indicateur tactique du cylce1 (diagnostique) : je sais jouer à mon poste en phase offensive et défensive. Dans cet indicateur on compte :

  • soit les erreurs d'attitudes (alternance attidue offensive / défensive a son poste)
  • soit les erreus de placement (marquage / démarquage, respect de sa zone, respect de la disposition tactqiue)

Ce tableau sert donc à évaluer les erreurs d'attitude...


la disposition en losange

présentation

Notre disposition tactique est le losange (ou le 1-2-3-2-1).

Pricipales caractéristiques :

  • la défense joue comme au foot a 11 avec une charnière centrale à couverture mutuelle
  • les lignes s'intercallent entre les lignes des formations en "carré" (partiellement pour le 3-3-2 ou complétement pour le 3-2-3),
  • les arrières latéraux jouent très haut et participent au travail offensif,
  • il n'y a qu'un seul avant de pointe.

le déplacement du losange

Cette disposition n'est pas satique (immobile), mais au contraire se déplace et change de taille beaucoup au cours du jeu (tout en gardant la même forme)... Il devrait donc être très rare de voir des joueurs marcher....

Le losange se déplace sur le terrain en fonction de la location du jeu (la ou se trouve le ballon) :

  • se décalle à droite ou à gauche,
  • se repositionne vers l'avant ou vers l'arrière.

En fait, le losange suit le ballon, avec le meneur qui essaie de se placer proche au centre du jeu, a distance de passe du porteur.

Le losange a une taille qui varie en fonction de laphase :

  • grandit en phase offensive (déborde le carré adverse par l'extérieur), pour écarter le jeu et donner de l'espace pour sécuriser les passes de l'équipe,
  • rétrécit en phase défensive (rentre à l'interieur du carré adverse), pour resserer les espaces et intercepter les passes de l'adversaire.

le losange respire avec le changement de phase (inspire et gonfle à l'offensive, expire et se contracte à la défensive).

Le losange a aussi une direction, donnée par l'axe : gardien - meneur - pointe. Cet axe pointe vers l'enbut quand on s'en rapproche, et oriente donc tout le losange :

  • en fin de phase offensive, la direction pointe vers le but adverse (l'avant de pointe essaie de "piquer" le but)
  • en fin phase défensive, la direction pointe vers notre but (le gardien essayant de faire face au ballon en bloquant la ligne de tir)

le losange s'oriente (un peu) vers les buts

Ces schémas de placement et de mouvement de la formation losange sont utilisés pour l'indicateur tactique du cylce1 (diagnostique) : je sais jouer à mon poste en phase offensive et défensive. Ils servent à évaluer les erreurs de placement des postes...


le losange en repli défensif

Voila un losange en repli défefensif devant sa sone de protection. Comme le losange est orienté sur l'axe centrale du terrain, Il faut imaginer que le porteur adverse est devant notre meneur (sinon le losange serait orienté un peu de travers à gauche ou à droite, pour faire fasse au porteur).

  • Le meneur est dans l'axe du jeu.
  • Il faut imaginer que les latéraux s'interposent entre le joueur adverse au marquage et notre but (donc sur la ligne de tir, ca veut dire un peu "derrière" et un peu sur "l'intérieur" des ailiers, ils protègent l'avancée ver le but, et font reculer ou longer vers l'extérieur de la zone de protection).

le losange en progression offensive

Voila un losange en progression offensive, regardez le changement de taille du loasange ! C'est un placement typique lorsque que le ballon est au centre du terrain, porté par notre meneur... On est en plein milieu de notre progression offensive, c'est la fin de la conservation, et le début du déséquilibre (plus tard, le losange "fondera" sur le but adverse, redeveneant plus petit)...

  • Regardez comme le meneur est au centre du jeu, dans l'axe du jeu.
  • Les latéraux sont a ses côtés, très ahuts, et écartent le jeu latéralement, prêts à soutenir leur attaque !
  • c'est l'avant de pointe, à la limite du hors jeu, qui donne la profondeur au losange et de l'espace à ses inters pour créer le déséquilibre...
  • Le gardien est monté, près à intercepter les dégagement adverses puissant en profondeur...

Notion de marquage, notion de démarquage

Marquer un adversaire, c'est se mettre à proximité pour l'empécher de recevoir une passe. Quand on marque un adversaire, on protège en même temps son but. Pour l'empécher de faire un appel vers le but dans notre dos, ou pour l'empécher de tirer quand il recoit la balle, on se place en opposition sur une ligne entre lui et notre but, mais suffisament proche pour intercepter le ballon, si le joueur n'attaque pas sa balle.

L'action de se démarquer, c'est de se déplacer vivement vers un espace libre (ou un intervalle de marquage) en prenant par surprise par surprise la personne qui nous marque. Le temps qu'il réagisse, nous avons créé un espace de passe pendant notre déplacement dans cette zone libre (une solution de passe en mouvement).

Ce mouvement donne une fenêtre de passe limitée :

  • dans le temps (celui qui nous marque nous suit, ou un autre arrivera bientot sur nous),
  • dans l'espace (l'espace libre de marquage est souvent dans une petite zone, car il y a d'autres adversaires qui reserre l'intervalle).

Notion de décallage : créer un décallage à plusieurs joueurs

Créer un décalage, c'est synchroniser ou enchainer plusieurs déplacement de proche en proche, dans les espaces créés, pour trouver des espaces de plus en plus grand dans le démarquage. C'est une réaction en chaine, on se décalle de plus, en plus, jusqu'a réussir a créer un espace suffisament grand pour donner une belle solution de passe, on dit que le décallage est fait.

Un premier joueur commence le mouvement, il se met dans un intervalle. L'équipe adverse va réagir pour ressérer son marquage autour de ce joueur démarqué, du coup un nouvel intervalle se crée la ou le défenseur était placé avant de venir au marquage. Un deuxième joueur de l'équipe marquée peut alors s'engouffrer dans cet intervalle un peu plus grand, et ainsi de suite.

On peut créer un décallage sans ballon, ou avec ballon. On voit souvent des décallages au rugby, quand le ballon suit par passe la diagonale, jusqu'a ce qu'un espace suffisant se créer pour percer la défense, ou bien qu'il n'y ai plus de défenseur en bout de ligne...


Notion de solution d'appui, notion de solution de soutien

Je rapelle que le porteur, c'est celui qui a la balle.

  • Donner une solution d'appui, c'est donner une solution de passe devant le porteur (pour faire avancer le ballon : progression offensif)
  • Donner une solution de soutien, c'est donner une solution de passe derrière le porteur (pour faire reculer le ballon : repli offensif)

Il ne faut pas oublier de donner une solution de soutien au porteur. En cas de danger (pressing advserse), le porteur peut être forcer à se retourner pour protéger et conserver sa balle, la passe de repli est souvent le dernier espoir pour arriver a ce dégager du pressing et garder la possesion de la balle, perdre le ballon, c'est s'exposer à l'offensive des adversaires !

On dit souvent aux arrières "'soutenez votre attaque"' ! C'est le role offensif des latéraux de donner une solution de soutien a son meneur ou ason inter !


Notion d'attaquer la passe et d'appuyer la passe

Attaquer sa balle, c'est anticiper la rencontre du ballon, en avancant vers lui. Attaquer sa balle rend le controle plus difficile, car comme on court vers le ballon, il arrive plus vite dans nos pied (la vitesse relative du ballon est plus grande).

Appuyer sa passe, c'est faire sa passe plus forte quand on fait face au pattenaire (pas une passe molle). Bien sur, quand on fait une passe dans la course ou dans la direction de l'appel (c'est à dire que le partenaire n'est pas sur la trajectoire de la passe), on ne peut pas trop appuyer, sinon l'interception (la rencontre) sera impossible...

L'attaque du ballon et l'appui des passes donnent 2 avantages tactiques :

  • permet d'accélerer le jeu (on n'attend pas la balle, on gagne du temps pour enchainer)
  • permet de se protéger du pressing, surtout celui qui vient de l'arrière et qu'on ne voit pas venir (on ne se fait pas intercepter la balle par quelqu'un qui vient nous surprendre en nous doublant par l'arrière)

Notion d'appel de la passe

Faire un appel, c'est demander la balle au porteur. C'est le signal qui déclenche la passe, l'appel peut être :

  • une accélération brusque vers l'espace ou on veut recevoir la balle quand le porteur nous regarde (l'adversaire est pris par surprise),
  • un signe discret ou codé à son partenaire (mouvement de la main, ou de tête par exemple),
  • vocal "je suis devant ... je suis a droite ... je suis derrière'', ne surprend pas l'adversaire, mais parfois utile si le porteur ne nous voit pas...

Quand vous donnez du soutien, vous êtes donc derrière le porteur qui essaie d'avancer. Donc, sauf si il a des yeux derrière la tête, il ne peut pas vous voir ! Il faut donc lui dire qu'il y a une solution de soutien "je suis en soutien".

Comment réussir sa passe ?

Il faut trouver une solution de passe, c'est à dire trouver une ligne de passe sure avec son partenaire. C'est à dire, avoir un joueur démarqué, et pouvoir tirer une ligne (un rayon laser) jusqu'a lui, sans adversairses proche du rayon, et donc capables d'intercepter.

De cette vue du ciel, on voit les adversaires qui courrent pour intercepter nos passes. Plus le temps passe (le ballon avance), plus ils ont le temps d'approcher la trajectoire. Il y a donc une zone de danger autour de la trajectoire de la passe, c'est la zone d'interception.

Tous les adversaires dans la zone de danger au début de la passe, pourront intercepter la balle. S'ils sont hors de la zone au moment de la frappe, la passe est sûre (ils n'iront jamais assez vite pour pouvoir l'atteindre) ! Plus la passe est rapide (appuyée), plus la zone de danger se referme, le risque d'interception diminue. Mais attention, le contrôle est aussi plus difficile (c'est un autre risque de perdre la balle)... Lorsqu'on fait une passe sans mouvement, on doit appuyer la frappe, et attaquer le ballon au contrôle. Maitriser cette technique donne un avantage à l'équipe, les adversaires n'arrivent plus à intercepter nos passes...

Quand un adversaire menace d'intercepter la passe, il faut changer l'angle de la passe et déplacer la zone d'interception, pour mettre le ballon hors de portée de l'adversaire. Attention à bien doser (pas trop appuyer sa passe) et à viser dans la trajectoire de son partenaire ! Le partenaire doit faire un appel pour déclencher le changement de ligne de passe, et montrer la trajectoire où il veut le ballon... L'appel, c'est le secret de la passe en mouvement réussie !


La passe de relance du gardien (et la remise de 6 mêtres)

Les règles d'or du gardien :

  1. on sort le ballon de la zone de protection
  2. on relance sur les côtés, on évite le centre dos au jeu, celui qui reçoit la passe est en danger (lui parler si on le fait)
  3. on change de côté (il a des adversaires du coté de la ou est venu l'offensive, de l'autre côté il y a souvent de l'espace !)
  4. on se dépèche de relancer pour ne pas laisser le temps aux adversaires d'orgnaiser le marquage
  5. on "monte" vite vers son partenaire et on fait une passe-et-suit (c'est à dire on donne son soutien). Si le partenaire est en danger, il pourra redonner le ballon... Si le gardien met ses partenaires en danger, ils ne voudront plus lui donner des solutions (trop stressant).

Les règles d'or des joueurs de champs :

  1. on donne une solution de passe hors zone de protection, bien démarqué, et à distance de passe du gardien, (<25 m sinon ça ne sert à rien !)
  2. dès la relance, on donne de l'appui et du soutien au porteur (pour l'aider a conserver la balle, à enchainer les passes)
  3. on se dépèche de relancer pour ne pas laisser le temps aux adversaires d'orgnaiser le marquage
  4. une fois prise par le marquage, l'équipe doit s'en libérer en créant un décallage suffisant !
  5. on attaque son ballon' pour gagner son duel face au pressing adverse, et garder la possesion !

Ici, j'ai réprésenté un décallage sur l'aile gauche de 5 mouvements (on part en jaune, on arrive en orange) :

  • la charnière fait un appelle sur le coté
  • le latéral, n'offre plus de solution (sur la ligne de la charnière) se décalle vers le haut
  • l'inter se retrouve avec un énorme champ pour faire l'appel devant lui ( plus de chanière)
  • l'autre chanière se rapproche
  • la pointe trouve une nouvelle ligne de passe vers la droite

Si aucun de ses décallages ne marche, l'équipe peut proposer un autre mouvement sur la droite (en bleu, position de départ en jaune ) :

  • le latéral fait un appel vers le gardien
  • la charnière, monte pour garder une ligne de passe
  • l'inter peut faire un énorme appel au fond à droite, l'espace est complétement dégagé par le mouvement du latéral

Evidemment ce sont des exemples de décallage, il y a des combinaison infinies de décallage.

Bien sur, quand c'est l'adversaire qui fait une relance (de gardien ou de 6 mêtre), une récupération nous permet d'avoir une occasion proche de la zone de finition (possibilité de marquer !), il faut :

  1. marquage efficace,
  2. une attaque de balle,
  3. un pressing sur le porteur et ses solutions

... et le but n'est pas loin !


La passe de remise de touche

Il y a beaucoup de sortie de touches, garder la conservation (ou reprendre le ballon) sur les touches donne un grand avantage tactique, à l'équipe. Sur un match de 60 minutes, il peut y avoir 24 touches au total (pour nous et nos adversaires), ou même plus : perdre 12 ballons sur une touche, c'est un risque d'encaisser 1 but, récupérer 12 ballons sur les touches, c'est une chance de marquer 1 but. Réussir ses touches, c'est se donner 2 buts d'avance dans un match... Y aviez vous déja réfléchi ?

Récupérer un ballon sur une touche, c'est simple, il suffit de :

  • marquer tout les joueurs (y compris le remiseur)
  • faire un pressing sur le porteur

Conserver un ballon sur une touche, c'est simple, il suffit de :

  • ne pas rater sa touche (balle derrière la tête, pieds au sol)
  • jouer vite avant d'être pris par le marquage adverse
  • écarter le jeu au maximum (on peut faire des touches dans un cercle de 3m à 13m de rayon : on a fait le test), pour se donner des espaces
  • donner des solutions (en appui ou en soutien), en faisant des appels
  • faire une passe de remise dans les pieds, et dans le mouvement de l'appel

C'est souvent le latéral qui fait la touche (sauf si on peut jouer plus vite avec un autre passeur). Il faut au minimum 3 joueurs pour donner des solutions :

  • 1 charnière
  • 1 meneur
  • 1 inter

Les pointes ( le gardien ou l'avant) peuvent aussi participer au décallage... Eventuellement aussi la charnière et l'inter opposés...

Dernières remarques :

  • n'oubliez pas que celui qui fait la touche est souvent démarqué (c'est une solution)
  • il n'y a pas d'hors jeu sur une touche !

Introduction à la progression-conservation

Cette phase du jeu est très importante, la zone de conservatinon se trouve entre la zone de protection, et la zone de déséquilibre :

  • si on perd le ballon (souvent par un défenseur), alors on se retouve déséquilibré en phase défensive juste devant son but
  • si on garde et qu'on remonte le ballon jusqu'à la zone de déséquilibre, alors on pourra avoir une tentative de déséquilibre, c'est à dire on se créera plus d'occasions de buts.

Si on réussi cette phase du jeu, on améliore en même temps :

  • la force défensive de l'équipe
  • la force offensive de l'équipe.

Si vous regarder les match à la télé, vous avez peut être entendu Bixente Lizarazu, commenter la tactique de jeu du FC Barcelone ou de l'équipe d'Espagne. Il explique souvent que la possesion de balle (70% de temps de possesion) , c'est une arme offensive (ils sont en phase offfensives 70% du temps), mais que c'est aussi une arme défensive, car leur adversaire est en phase offensive seulement sur les 30% du temps (et très souvent très loin de leur zone de protection, le barca joue très haut, ils sont presque toujours dans la zone de déséquilibre). La Masia, l'école de foot du FC Barcelone, passe beaucoup de temsp à faires de jeux de conservation, dans la zone de conservation et dans la zone de déséquilibre.

Prenons un exemple avec des chiffres pour mieux comprendre cet avantage. Disons que vous avez (ca peut varié, mais c'est à peu près ca) :

  • 1 chance sur 3 de réussir un déséquilibre offensif
  • 1 chance sur 4 de finaliser votre déséquilibre (finition)

Pour marquer 1 but, il faudra donc 4 occasion de buts, et donc il faudra avant avoir réussi a remonter 4x3 = 12 ballons.

Inversement, si vous perdez un ballon en zone de conservation, vous donnez une occasion de déséquilibre à l'adversaire (en réalité, si un défenseur perd un ballon, l'équipe est déja presque déséquilibrée) :

  • 1 chance sur 2 d'être déséquilibré
  • 1 chance sur 4 de prendre un but

Donc on prendra un but tout les 8 pertes de ballons en zone de déséquilibre.


Expérience imaginaire: on s'améliore en progression-conservation

On va faire un truc comme dans l'émission scientifique "On n'est pas des cobayes". Sur la dernière évaluation tactique en match d'entrainement, contre l'équipe d'Antonio, j'ai compté que vous aviez environ 35 possesions de balle en zone de conservation sur 30 minutes. J'ai ausssi compté que vous aviez un taux de réussite de la progression-conservation de 30%.

Reprenons les calculs vu plus haut pour comprendre l'impact de la progression-conservation sur notre match (les calculs sont u peu difficiles, demandez à vos parents de vous expliquer si vous êtes perdus ! ).

Ca veut dire :

  • buts encaissées = 35 possesions x 70 % d'echece x 1 chance sur 8 de prendre un but = 3 buts encaissés
  • buts marqués = 35 possesions x 30 % de réussite x 1 chance sur 12 de marquer un but = 1 buts marqués (un peu moins en réalité, d'ailleur dans le match vous n'avez pas réussi à marquer = 0,8) .

En rélaité on a joué 20 minutes, et pas 30 minutes : si j'enlève 10 minutes de jeu, les calculs disent : qu'on prend 2 but, et qu'on marque 0.5 but (autant de chance de perdre 2-0 ou de perdre 2-1). Je pense que les calus marchent bien, c'est très proche du vrai résultat du match. On va faire une expérience imaginaire, que se passerait il si si tout le reste est identique, mais que vous méliorez la progression-conservation ?

Re-faisons le calcul, mais imaginons que vous avez progressé, et que maintenant, vous arrivez a remonter le ballon a 70% (entre 3 fois sur 5 et 4 fois sur 5 possession) :

  • buts encaissées = 35 possesions x 30 % d'echec x 1 chance sur 8 de prendre un but = 1 buts encaissés (en réalité c'est plus =1,3 but)
  • buts marqués = 35 possesions x 66 % de réussite x 1 chance sur 12 de marquer un but = 2 buts marqué

Si on ajoute des bonnes conservation sur les remises (touches et 6 mêtres, voir calcul plus haut sur les touches), ca donne :

Compétences tactiquesButs encaissésbuts marqués
mauvaises remises en jeux + mauvais taux de remontée de balles41
bonnes remises en jeux + mauvais taux de remontée de balles13

A la recherche de la bonne stratégie pour la progression-conservation : recherche de vitesse de progression...

Pour la progression-conservation, on a 2 objectifs :

  1. remonter le ballon en zone de déséquilibre (le plus vite possible)
  2. sans perdre le ballon (ne pas se faire déséquilibre dans notre camp)

Voila des expérience que j'ai fait avec mon équipe de l'année dernière. On a comparé les vitesses de progression de 5 techniques :

  1. par une série de passes longues
  2. par une série de passes courtes
  3. par une conduite de balle longues (on court le plus vite possible, en se poussant le ballon à 3 ou 4 mêtre)
  4. par une conduite de balle courte (on garde la ballon dans les pieds)
  5. par une conduite de balle avec des dribbles

Voila nos résulats...


A la recherche de la bonne stratégie pour la progression-conservation : recherche de sureté dans la conservation...

Mais évidemment, en zone de conservation, il ne faut pas perdre la balle ! Sinon, on prend un risque de déqéquilibre contre nous !

Si le champ est dégagé, la conduite de balle ne comporte que peut de risque :

  • si on conduit trop court on peut se faire rattraper par l'arrière
  • si on conduit trop long on peut se faire intercepter par l'avant

Si on doit faire des passes, plus la passe est longue, plus on prend le risque d'une interception.

Si l'espace est encombré d'adversaires, on peut les effacer par des passes courtes, ou par des dribbles. Bien sur le dribble est risqué et lent, il faut fixer pluis feinter. A chaque dribble on peut se faire prendre la balle (1 dribble ca va, 2 dribble enchainés c'est dur, 3 dribbles c'est presque impossible avec un bon pressing).


A la recherche de la bonne stratégie pour la progression-conservation : compromis vitesse / sureté..

Si on mélange les 2 aspects vitesse de progression, sécurité de conservation, quelle est la bonne tactique ? Voila un tableau pour comparer et bien choisir.

  • Le plus rapide, c'est la passe longue, avec ces ballons pouvant avancer à plus de 10 mêtres par seconde (si vous courrez plus vite, vous pouvez battre le record du 100m en 9.6s de Usain Bolt ! ). Mais attention, gros risque d'interception de la passe !
  • Si il n'y aucune solution devant et si la route est dégagée, la conduite longue est très rapide, et très sûre. C'est le meilleur choix !
  • Si des adversaires s'interposent, le plus rapide et le plus sûr, c'est de faire des passes courtes pour les effacer.
  • Le dribble est le pire choix pour progresser, très lent et très risqué. Le dribble est utile pour créer le déséquilibre après avoir remonté le ballon. Mais pas en zone de consrvation, c'est pas terrible (mais parfois on est quand même obligé de le faire, si on à pas de meilleure solution)...

A la recherche de la bonne stratégie pour la progression-conservation : multiplier ces chances...

Bien on a une stratégie : passe longue ou conduite longue si il n'y a personnes ou passes courtes si il y a des adversaires qui s'interposent.

Dans la pratique, il faut souvent s'adapter aux situations de jeu et aux réactions de l'adversaires. On peut commencer par une conduite longue, mais un adveraire se présente, et il faut changer de tactique. Voir même se replier, car on se retrouve face à un mur infranchissable...

La solution, c'est d'avoir plusieurs solutions de rechanges toujours prêtes, pour pouvoir faire face à toutes les situations dans la progression. Il existe une solution, la formation de progression.

Voila le schéma qu'il faut faire pour avoir la meilleure progression. Un petit groupe se projette vers l'avant, et reforme cette disposition à chaque changement de porteur. Les appuis, dans les intervalles libres, permettent d'effacer les adversaires rapidement, le soutien évite de perdre des ballons en cas de danger.

Les solutions d'appui et de soutien doivent se trouver des intervalles, c'est à dire trouver une position permettant de donner une ligne de passe entre les joueurs adverses. Ils se déplacent en permanence autour du porteur

Le meneur est toujours dans la formation, toujours a une distance de passe, soit dans le role de porteur, d'appui, ou de soutien. C'est souvent lui qui décide de changer le jeu, on ré-orientant le ballon, vers un autre porteur et donc en créant une nouvelle formation de progression, à un autre endroit...

Près du but, la passe de soutien, se transforme en centre en retrait, l'arme absolue du footbaleur (but à chaque fois ou presque).

Ce schéma donne un avantage tactique d'une puissance exceptionnelle à l'équipe qui le maiîrise. Meilleure vitesse de progression (entre 4 et 10 mêtres par seconde), meilleur taux de réussite (entre 1 réussite sur 2 tentatives, et 2 réussites sur 3 tentatives). Choisie par le FC Barcelone !


La formation de progression en action !

Certains joueurs jouent sans ballon, ils s déplacent et anticipent ce qui pourrait arriver le coup d'après (la passe en violet)...

Louna porte la balle, Gael lui donne un appui. Noé en couverture et Théo devant son but, donnent du soutien.

Louna progresse vers la gauche. Mais, la solution de passe de Gael le latéral se ferme par le marquage des bleu. Samuel, en inte, s'approche pour donner un meilleur appui. Gauthier en meneur, voit aussi sa ligne de passe se fermer, il décide de faire un appel vers l'avant, et regarde à droite si il y peut ouvrir à droite.

Gael comprend que si Samuel recoit le ballon, il peut avoir besoin d'un appui devant, le long de la touche, il montel. Yass, en pointe, se prépare pour le prochain cran, il se replace pour trouver plus de profondeur.

Samuel a bien attaqué son ballon, il peut compter sur Louna restée en soutien, et trouve de l'appui avec Gael et Gauthier remontés à coté de lui. L'arrière à bloqué la ligne de passe vers la pointe. Rayan en inter droite et le latéral anticipe un changement de coté. Noé derrière, qui couvrait Louna, se prépare à soutenir si Gauthier recoit la balle. Samuel doit choisir en la gauche et la droite...

Samuel transmet à Gauthier, la nouvelle formation de progression est déja prête, elle possède 2 solutions en appui qui crée le déséquilibre (Yass a gauche, Rayan à doite) ! Brice en latéral droite s'est replacé pour donner du soutien si Gauthier choisi Rayan... Postion idéale pour marquer.

Sur cette action, le porteur a changé 3 fois, les passes ont permis d'avancer rapidement et sans risque. A chaque fois une formation de progression lui a donné des solutions, pour garantir la progression et la conservation. Toute l'équipe surveille et se déplace pour préparer cette formation et se mettre au service du porteur. Il y a eu 12 solutions offertes, et des joueurs, loin de l'action, ont joué sans ballon 2 coups à l'avance pour préparer des ré-orientation du jeu. Tous les joueurs ont couru, tout le monde s'est mis au service du porteur...

On joue beaucoup plus sans ballon qu'avec ballon (on a le ballon que quelques secondes), mais on joue sans ballon tout le temps. Quand tout l'équipe réfléchi pour aider son porteur, tout devient très facile pour lui, il ne reste plus qu'une simple passe à faire. En fait, le porteur est presque une marionnette, c'est celui qui offre la meilleur solution (le plus généreux pour son équipe) qui fait le jeu, et qui recoit la balle...

J'offre, donc je recois, et je redonne. Et j'offre, donc, je recois, et je redonne... Etc, c'est le jeu en mouvement, le jeu en redemande. Le ballon circule très vite, tout le monde touche le ballon, souvent...

Au contraire, si tu ne donnes pas, les autres ne t'aident pas (ils n'ont pas envie car ils n'ont pas souvent la balle), donc tu dribbles, donc tu perd la balle. Et donc on a jamais la possession, et c'est l'adversaire qui s'amuse... Nous on a presque jamais la balle...

Il faut donner plus le ballon, comme ca tu en recois beaucoup plus... C'est bizarre, mais c'est comme ca, plus tu donnes pour ton équipe, plus tu recois de ton équipe. Il faut être généreux et jouer collectif.

Voila une autre demonstration, par le barca :

http://www.youtube.com/watch?v=lGuaQ1khn2k&feature=related


Le pressing

Le pressing est une technique défensive qu'on pratique souvent dans la partie haute du jeu (du milieu de la zone de conservation jusqu'a la zone de finition).

Contrairement à la ligne d'arrière, qui défend souvent en protégeant la ligne de tir au but but et en retardant l'action offensive, le mouvement de pressing du milieux, des inters et de la pointe, le pressing est un mouvement défensif vers l'avant.

C'est un mouvement coordonné d'un groupe de joueur, pour ressérer l'espace de jeu de l'adversaire. Il s'agit de refermer les solutions de passe autour du porteur, tout en montant sur le porteur pour le forcer à un mouvement de passe, que les partenaires au marquage pourront intercepter par leur attaque de balle.

Le piège se referme de nouveau (avec les joueurs les plus proche de la nouvelle zone de jeu) et de plus en plus vite si le porteur réussi à faire une passe, l'étau suit toujours le porteur. De plus en plus préssée, en retard, l'équipe en phase offensive finit par perdre le ballon...

En phase défensive, le pressing permet de récupérer le ballon plus vite, et plus haut. Une petite videao du pressing du barca :

http://www.dailymotion.com/video/xgfz71_pressing-du-barca-real_sport


Notion de profondeur, largeur, et de distance de jeu

La profondeur de jeu est l'espacement de notre dispositif dans le sens longitudinal. On peut la mesurer du gardien à la pointe : c'est la longueur de notre losange, ou encore de la ligne de charnière à la ligne d'inter : c'est la longueur de notre rectangle.

La largeur de jeu est l'espacement de notre dispositif dans le sens latéral. On peut la mesurer d'un latéral à l'autre : c'est la largeur de notre losange, ou encore entre les lignes latérales opposées (charnière + inter) : c'est la largeur de notre rectangle.

La distance de jeu est la distance de passe qui sépare le porteur de ces solutions de passes. On parle soit de la distance minimale entre le porteur et sa solution la plus proche, soit de rayon de jeu, c'est à dire le rayon du cercle centré sur le porteur, qui inscrit l'ensemble des solutions à proximité directe de jeu.

On parle aussi deprofondeur totale ou profondeur globale d'un match. Dans ce cas on parle de la profondeur de jeu cumulée des 2 équipes, qu'on mesure comme la distance entre les 2 lignes défensives. On parle aussi d' étendue de jeu, ou d'espace de jeu.


Notion de hauteur de jeu, hauteur de jeu moyenne

La hauteur de jeu, c'est la position de notre disposition tactique sur le terrain (le centre du losange) dans l'axe longitudinal.

Jouer haut, c'est faire remonter son équipe (ces lignes) vers le but adverse. Jouer bas, c'est faire redescendre son équipe vers son propre but.

Qu'est ce que c'est la hauteur de jeu moyenne ? Une façon de le mesurer c'est de regarder à tout moment à quelle hauteur joue notre ligne de milieux, ou plus exactement ou se trouve, en moyenne, la ligne médiane entre notre ligne de milieux et la leur (c'est à dire la ligne imaginaire à égale distance des lignes de milieux des 2 équipes). Appelons cette ligne, la ligne de jeu.

La ligne médiane est notre repère, la hauteur zero. Si la ligne de jeu s'avance de 5 mêtres dans leur camp, on avance, notre hauteur est de +5 mêtre. Si la ligne de jeu est de 5 metres vers notre camp, on recule, notre hauteur de jeu est de -5 mêtres. Si on passe 10 secondes à +10 mêtre et 10 seconde à -5 mêtres, on a une hauteur de jeu moyenne à +5m sur les 20s.

Bien, un match équilibré territorialement, c'est un match ou la position moyenne de la la ligne de jeu coincide avec la ligne médiane, c'est à dire que la hauteur de jeu moyenne est de 0m sur 60minutes.

Un exemple de position territoriale équilibrée, la ligne de jeu est proche de la ligne médiane. Le jeu se déroule entre les 2 camps


Notion de zone de front

La zone de front, c'est la zone entre la ligne d'attaque de l'equipe en phase offensive, et la ligne de défense de l'équipe défensive. La zone de front peut avoir une profondeur variable. Quand une attaque traverse la défense, la zone de front à une profondeur négative, la defense est vaincue, le déséquilibre est crée.

Se donner une profondeur de défensive, c'est agrandir notre zone de front pour ne pas étre débordé, mais c'est aussi reculer en terme de conquête du terrain. Quand la zone de front arrive dans la zone de protection, on ne doit plus reculer, car la ligne d'attaque est a portée de tir.


La domination offensive : avoir plus souvent le ballon

Une équipe domine son adversaire si elle possède plus souvent le ballon. On dit qu'elle a la possesion de la balle, ou encore que son taux de possession est supérieur.

Avoir la possession, c'est être en phase offensive, pendant que l'adversaire est en phase défensive. Donc, avoir un taux de possession supérieur, cela veut dire que l'équipe aura la domination offensive.

Imaginons un match de 100 minutes (en vrai c'est 60), si la possession est équilibrée (50% de taux de possession), ca veut dire que chaque équipe a la balle la moitié du temps, soit 50 minutes chacune. Si une équipé domine avec un taux de possésion à 70%, cela veut dire qu'elle possède la balle pendant 70 minutes, tandis que l'autre ne la possèdera que pendant les 30 autres minutes du match.

Avoir la possession, ca veut dire :

  • augmenter ses chances de marquer (on passe plus de temps en phase offensive, c'est à dire à essayer d'attaquer le but adversaire)
  • diminuer ces risques de prendre un but (on passe moins de temps en phase offensive, c'est à dire à essayer de protéger notre but)

Comment augmenter sa possession ? C'est très simple, il faut :

  • conserver le plus longtemps possible la balle quand on l'a gagnée : la conservation de balle
  • récupérer le plus rapidement possible la balle quand on l'a perdue : la récupération de balle (ou pressing defensif)

La technique de conservation consiste à protéger le ballon de la récupération adverse.

  • en éloignant le ballon de l'adversaire qui approche du porteur (conduite en repli, passe a un partenaire démarqué),
  • en protégeant sa balle quand on porte la balle et que l'adversaire est au contact (drible d'évitement, mise en protection en metant son corps en opposition).
  • en donnant des solution de passe au porteur menacé (se démarquer, venir trouver une ligne de passe sure, venir chercher un intervalle à coté du porteur)

En fait, on fait l'inverse de ce qu'on fait pour le pressing.

On aggrandit les espaces pour mieux le conserver (on subi moins le pressing), et on le reserre le jeu sur le porteur pour récupérer.


La domination territoriale : être plus souvent dans leur camp

Il existe une autre facon de mesurer la domination d'une équipe sur l'autre : qui passe le plus de temps dans le camp adverse ? Autrement dit, celle qui domine est celle qui est la plus conquérente, qui passe le plus souvent à l'assaut du camps adverse (ou l'assiège), ou encore celle qui est capable de défendre (protéger) un plus grand territoire, c'est à dire d'éloigner les lignes adverses de spn propre but.

Pour mesurer la domination territoriale, on peut faire de 2 facon :

  • mesurer le la hauteur de jeu moyenne
  • mesurer le temps que passe le ballon dans chaque camp.

L'équipe qui repousse la hauteur de jeu dans le camp adverse, a la domination territoriale. Pareillement, l'équipe qui arrive à maintenir le plus longtemps le ballon dans le camp advserse (même sans avoir la possesion), à la domination territoriale.

Avoir la domination territoriale, c'est :

  • avoir plus de chance de marquer (on est plus proche de leur but)
  • avoir moins de chance de se prendre un but (nos adversaires sont plus loins de nos buts)

Augmenter sa domination territoriale c'est facile, il faut :

  • remonter le plus vite et le plus haut possible le ballon dans leur camp quand on a la possession (phase offensive),
  • defendre le plus haut possible quand on a pas le ballon (récupérer le ballon dans leur camp, les empécher de revenir dans notre camp) : récuperation ou pressing defensid haut.

Evidemment, jouer haut, alors, que leur avants sont en embuscades derrière notre charnière, mais devant les 13m est très dangereux. Car si ils ont l'offensive, ils pourront nous déséquilibrer très facilement (ligne de front inversée), tout en évitant le hors jeu.

La ligne de défense ne peut donc pas jouer trop haut. Elle ne peut pas jouer beaucoup plus haut que leur ligne d'avant, mais elle peut le faire de faire de facon partielle :

  • certain montent au dessus de lal ligne de défense pendant que d'autres reste dessous du coté du danger.
  • jouer temporairement dessus à proportion du danger, (plus le danger est lointain et plus on est rapide, plus on peut jouer au dessus), inversement plus on est lent par rapport aux avant et le danger est proche, plus il faut jouer en dessous de la ligne de front.

Elle ne peut pas jouer non plus trop bas'. Elle doit éviter que le front rentre en zone de protection. Elle doit essayer de jouer le hors jeu, pour gagner de la hauteur de jeu et ne pas jouer plus bas que la ligne des 13m.

Plus notre défense joue haut, plus elle pousse les milieux, qui à leur tour poussent les avants. En phase offensive, c'est comme un ressort, comme chaque ligne joue a distance de passe, si celle qui à le ballon monte, les 2 autres doivent la suivre. De cette facon elle soutient le travail offensif de son équipe, tout en renforcant son dispositif défensif, en éloignant le danger de son but (et en se donnant un espace pour gérer une profondeur défensive en cas de repli du jeu).

En phase offensive, si la pointe avant joue le plus haut possible -sans être hors jeu-, elle donne de la profondeur de jeu pour ses inter et ces milieux (meneur et latéraux), pour remonter dans le camp adverse.

En phase offensive, la pointe doit essayer de jouer derrière la ligne de défense adverse pour la faire reculer. Evidemment, au 13 mêtres, elle s'expose au hors jeu. Mais la pointe peut flirter avec cette limite et jouer temporairement hors jeu, car le hors jeu n'est compté que au moment de la passe, et uniquement si la pointe fait action de jeu. Ce flirt avec les limites est stressant pour la défense adverse, qui va avoir tendance à reculer un peu pour ne pas prendre trop de risque.

Bref, en phase offensive, ce sont les milieux qui remonte le ballon, mais la charnière pousse la hauteur de jeu en montant, et la pointe la tire en donnant une profondeur au jeu.

Voila un exemple de domination territoriale avec une hauteur de jeu de +8 mêtre (la ligne de jeu est au dela du rond central). L'équipe jaune est solidement installée dans le camp adverse.

Notes bien quelques points :

  • la charnière joue haut (presque à la ligne médiane), avec une profondeur de front réduite, elle joue à plat, au contact, en intervenant très tot, c'est elle qui donne la domination territoriale à notre offensive.
  • Comme la profondeur de front est faible, le gardien joue aussi haut, est prêt à monter (flêches rouges) pour couper le jeu en profondeur du front. De cette façon l'équipe conserve une bonne capacité défensive, en mettant le ballon loin dans le camp adverse, et en pouvant couper les contre attaques en profondeur.
  • La pointe avant à réussi a faire reculer leur défenseur centrale, derrière la ligne de hors jeu, il est rentré dans la zone de finition. En faisant cela.
  • le losange permet aux inters de donner une profondeur à notre front, ils ont la capacité à partir balle au pied vers le but, ou passer en appui sur la pointe avant.
  • en jouant très haut et très latéralement les latéraux crée le surnombre, leur défenseur latéral adverse doit choisir entre marquer l'inter ou le latéral (il est pris dans un décallage). Le latera peut jouer en soutien de son inter (et eventuellment marquer sur une passe en retrait), soit déborder dans la profondeur comme un ailier.
  • L'équipe en jouant haut est en surnombre, ce qui permet de donner des situations de déséquilibre, et permet aussi de faire un pressing très efficace (permet de récupérer la balle dans leur camp dans 10 les premières secondes de leur pahse offensive).

Relation entre domination offensive et domination territoriale

Les 2 aspects de la domination viennent généralement ensemble, l'un entrainant l'autre.

Par exemple, si l'équipe à la possession de balle, elle va pouvoir faire de la progression-conservation, et faire remonter les ballon dans leur camp, et du coup donner la domination territoriale. La domination offensive donne la domination territoriale.

Dans l'autre sens ca marche aussi, si l'équipe s'installe dans leur camp, alors elle réduit l'espace de jeu de l'adverse. Situation idéale pour faire faire un très bon pressing, et donc l'équipe récupère souvent la balle, et comme elle joue haut elle peut se donner de la profondeur vers l'arrière pour faciliter la conservation. La domination territoriale donne la domination offensive.

Mais parfois, temporairement, les 2 aspects sont antagonistes (s'opposent). Par exemple, pour garger la conservation, on peut refuser de monter (pour s'éloigner du pressing). ou bien encore décider de se replier et de perdre du terrioire lors d'une opération de conquếte qui deveint difficile en terme de conservation. Ou à l'inverse, on peut envoyer de grand dégagement pour reprendre du terrina, mais en perdant la possession...

Ce qui est bizarre, c'est que malgrès cette antagonisme, l'équipe qui gagne, c'est très souvent l'équipe qui domine, et que l'équipe qui domine, domine souvent sur les 2 plans.

Donc c'est ceux qu'il faut faire, trouver un subtile équilibre entre privilégier la conservation et la progression à tout moment. C'est a dire savoir faire les bon choix :

  • savoir quand il vaut mieux reculer pour éviter de garder le ballon, pour miex repartir à l'attaque
  • savoir quand il faut prendre un risque et tenter le déséquilire, plutot que de rester avec le ballon, mais complétement inoffensif

Certaines équipes préfère jouer plus bas, subir le jeu, et avoir plus de profondeur de jeu dans les contre attaque. Elles ont une approche défensive.

D'autres équipes préfère avoir la maitrise du jeu (la possession), et jouer plus haut. Elles ont une attitude défensive. En tout cas, c'est notre philosophie de jeu à nous, ce que vous devez arriver à faire.


Relation entre la distance et la rapidité de jeu.

Lors d'un confrontation de 2 équipes avec une attitude défensive, jouant vers l'arrière, et préférant la contre-attaque, on va trouver un match avec une grande étendue de jeu. On aura en moyenne une grande distance de jeu, des grands espaces, ou des grands intervalles entre les joueurs. Dans ce cas, souvent le jeu est plus lent, dans le sens ou on a plus de temps avant de sentir le pressing adverse. On dit qu'on a le temps de voir venir le jeu, de s'organiser, de lever le tête : notre temps de réaction au jeu est long.

Au contraire, lors d'une confrontation de 2 équipes avec une attitude offensive, jouant vers l'avant, et préferant l'attaque permanente, on va trouver un match avec une faible étendue de jeu, on dit qu'on joue à plat, sans profondeur. En moyenne, on aura une distance de jeu plus petite, on jouera dans de petits espaces. Dans ce cas, le jeu est souvent plus vif, dans le sens ou on a très peu de temps avnt de subir la pression adverse, on n'a pas le temps de s'organiser ou de regarder ce qui se passe. On est pris à la gorge, on a pas le temps de respirer : notre temps de reaction au jeu est court.

Plus les espaces se réduisent, plus il faut pouvoir jouer avec vivacité, c'est à dire jouer avec des temps de réactions très courts. Pour la Masia, le Barca recrute les joueurs avec la plus grande vivacité de geste, pour pouvoir jouer dans leur style de jeu très resserré tout en parvenant à garder la conservation.


Temps de réaction : délai d'intention et délai d'execution

Notre temps de réaction dépend de 2 choses :

  • du temps necessaire pour décider de notre action : l'intention ou la réflexion (la partie cérébrale : la vitesse jeu dans sa tête),
  • du temps nécessaire pour éxécuter cette action : l'execution ou lar éalisation (la partie motrice : la vitesse de jeu dans son corps),

Souvent, on oublie la partie cérebrale, qui est pourtant souvent la partie la plus longue (peu prendre plusieurs secondes).

Pour décider de ce qu'on va faire, l'intention, il y a 3 étapes :

  • prendre des informations sur la situation (la position des adverses, des partenaires, la position des buts, les lignes de passes et et les lignes de tir possibles) : lire le jeu
  • analyser les possiblités d'actions : évaluer les avantages et les inconvénients de chacunes
  • ... et choisir son action (si possible la meilleure !)

On peut avoir une intention claire, nette et précise, on sait exactement à tout moment ce qu'on doit faire, on est déterminé. Ou avoir une intention brouillé (confuse), on ne voit pas trop ce qu'on peut faire, ou on hésite entre plusieurs idées qui se superposent (on est dans l'indécision, ou l'indétermination).

Dans l'execution, on peut avoir un controle moteur plus ou moins précis, et plus ou moins rapide. La capacité à réaliser des actions motrices prècises et rapides s'appelle la coordination psycho-motrice .

Pour réussir parfaitement son action, il faut réussir 2 choses donc :

  • avoir une une intention précise (un plan),
  • faire une réalisation sans perte, sans défaut, de cette intention ,

Améliorer le temps de réaction

Pour diminuer sa vitesse de réaction, on peut gagner du temps en :

  • reduisant son temps d'intention
  • améliorant son temps d'exécution

Une chose très simple permet de réduire son temps d'intention, c'est d'anticiper le jeu. C'est à dire de réfléchir à ce que l'on va faire avant d'avoir la balle. Quand on reçoit la balle, on peut alors directement passer à l'execution sans délai d'intention.

Par exemple, imaginons un exemple de temps de réaction :

  • je recois le ballon de l'arrière,
  • je fais un controle : 1s
  • je prends des informations dans tous les directions : 2s
  • j'analyse le jeux et je décide de jouer avec un appui à gauche: 1s
  • réalisation : je fais un pas de conduite vers mon appui , je lêve la tête pour voir la position exacte du partenaire, je regarde mon ballon pour ajuster mon pied d'appel, et je fais la passe : 2s

Soit temps de réaction à partir de la passe : 6s.

En anticipant, je peux regarder et analyser le jeux avant de recevoir le ballon de l'arrière (en passant j'ajuste mieux mon appel). Je peux aussi économiser le geste du pas de conduite quand la balle arrive (1s) , car je peux directement faire un controle orienté vers ma solution d'appui.

En anticiaption ;

  • temps d'intention à partir de la passe : je gagne 3s
  • temps d'exection : je gagne 1s

Temps de réaction 2s au lieu de 6s.

Bref passer de ce joueur de foot ;-) :

A celui la :

On n'a pas tous égaux devant ces capacités, mais l'entrainement permet de s'améliorer considérablement, et de réaliser plus ou moins son potentiel (on réalise souvent qu'une partie de son potentiel, et donc nos limites viennent souvent de notre travail) :

  • Bien travailler les exercices de psychomotricité
  • Se forcer à lire et à analyser le jeu, essayer d'anticiper le jeu, essayer de reconnaitre des schéma de jeu, développer des automatismes tactiques avec ses partenaires, anticiper les réaction de ses partenaire, s'habituer à jouer ensemble dans de petits espaces.

Voila une autre chose importante, le temps de réaction dépend de soi, mais aussi des autres. Si les autres anticpent aussi autour de moi, ils me préparerons de meilleurs solutions :

  • meilleurs placement
  • appels plus visibles

Un jeu plus facile à lire, des décisions plus rapides à prendre, des réalisation moins compliquées. La qualité du jeu sans ballon des autres autres me simplifie mon action et me font gagner du temps.

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